L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
À consommer avec modération.
Grand favori d’Ernest Hemingway, le Dry Martini a accompagné Franklin D. Roosevelt durant toute sa présidence sans l’empêcher de faire face à la Grande Dépression et aux nazis. Si Winston Churchill est l’auteur de l’un des plus célèbres hommages au gin en confessant que « The gin and tonic have saved more Englishmen’s lives and minds, than all the doctor’s in the Empire », il préférait le Dry Martini très sec avouant qu’« un regard vers la bouteille de vermouth était suffisant ». En 1978, lors d’un discours donné à l’association nationale des Restaurateurs, Gerald R. Ford, alors président des États-Unis, déclara quant à lui que le déjeuner à trois Martinis était la quintessence de l’efficacité américaine.
Célèbre humoriste, l’américain W.C. Fields déclarait sa flamme au spiritueux en concédant : « Je ne bois jamais rien de plus fort que le gin avant le petit-déjeuner ». Le critique et éditeur Bernard DeVoto qualifiait le Dry Martini de « cadeau suprême de l’Amérique à la culture mondiale » tandis que l’écrivain américain E. B. White admettait en boire tout comme d’autres prennent de l’aspirine. Si un certain mystère entoure toujours l’origine de son nom, le Dry Martini a inspiré certains de ses dévots le surnommant tantôt see-through, le transparent, tantôt silver bullet, la balle d’argent. Le peintre Sheridan Lord qui le savourait chaque soir l’appelait le « direct du droit au cœur ».
Avec un brin de malice, l’éditorialiste et journaliste américain James Turber mettait en garde contre les effets enivrants du Dry Martini. « Un martini, ça va ; deux, c’est trop, et trois, ce n’est pas assez » tandis que DeVoto, plus poétique, déclarait que « conserver un martini au réfrigérateur, c’est tout aussi impossible que d’y conserver un bisou ».
Avec le G’Vine, le gin a trouvé une nouvelle source d’inspiration pour de futures citations, à lire et à relire sans modération.